The New World

Intriguante association que celle du rare et inimitable Terrence Mallick et du talentueux James Horner responsable de ceratines B.O. les plus cotées. Déjà sur La Ligne Rouge, Mallick avait fait appel à un vétéran en la personne de Hans Zimmer qui avait pour l'occasion crée une partition magnifique, l'une de ses meilleures. Pouvait-on attendre le même résultat de ce nouveau partenariat ? A l'écoute de ce score, on se dit que l'idée est assurément excellente et même évidente. L'occasion idéale pour Horner d'étendre son registre comme jamais en proposant une orchestration tout en finesse, loin des poncifs. Ses thèmes sont lents, répétitifs et c'est ce qui les rend émouvants au possible. On est très loin de ses orgies sonores et martèlements coutumiers. Ici, la musique tintinabule comme une rivière, discrète mais obsédante. Le film décrit un paradis accessible à peu de monde, sans doute la musique fera-t-elle le même effet. Car c'est de sa singularité qu'elle tire sa force. Bravo James pour ce nouveau monde de sensibilité que tu nous offres. Son exploration est un nectar.