Charlie and the Chocolate Factory (Charlie et la Chocolaterie)


Warner Sunset US (0012569722644)
Film | Date de sortie: 12/07/2005 | Type: CD, Téléchargement
 

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# Track   Duration
1.Wonka's Welcome Song1:01
2.Augustus Gloop3:10
3.Violet Beauregarde2:08
4.Veruca Salt2:13
5.Mike TeaVee1:32
6.Main Titles5:00
7.Wonka's First Shop1:42
8.The Indian Palace3:16
9.Wheels in Motion3:17
10.Charlie's Birthday Bar1:53
11.The Golden Ticket / Factory3:03
12.Chocolate Explorers2:14
13.Loompa Land1:42
14.The Boat Arrives1:15
15.The River Cruise1:54
16.First Candy1:21
17.Up and Out3:11
18.The River Cruise - Part 21:56
19.Charlie Declines1:32
20.Finale3:46
21.End Credit Suite7:01
 54:07
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Charlie and the Chocolate Factory - 08/10 - Critique de Mattis B., ajouté le
Le roman de Roald Dahl, Charlie and the Chocolate Factory, avait déjà connu une adaptation au cinéma en 1971 en tant que comédie musicale. Malgré son faible succès, Tim Burton décide lui aussi de faire une nouvelle adaptation du livre en 2005. C’est une réussite, puisque le film arrive 4ème au box-office mondial cette année-là devant Batman Begins de Nolan et War of the Worlds de Spielberg. L’univers magique du livre était fait sur mesure pour Tim Burton ; le réalisateur suit fidèlement le livre et reconstitue grâce à de magnifiques décors cette chocolaterie utopique appartenant à Willy Wonka (Johnny Depp). Le final manque un peu d’originalité dans la mise en scène et Charlie, le personnage principal, est par moment excessivement sage (dû surtout à la voix de la VF qui rend le personnage plus ridicule qu’autre chose, la version originale a moins ce problème-là). Mais cela reste un excellent film, démontrant une fois de plus le talent de Tim Burton pour les films fantastiques.

Charlie and the Chocolate Factory est aussi l’occasion pour Tim Burton et Danny Elfman de se retrouver pour la dixième fois. Après un Big Fish qui n’a pas fait grand bruit, faute avant tout à un manque de folie, c’est avec plaisir que l’on peut réentendre un Danny Elfman renouant avec son propre style tant apprécié. Les chœurs féminins ont donc un bien large emplacement qui leur sont réservés, et l’extravagance de la musique est au rendez-vous.

Les cinq premières pistes sont des chansons originales composées par Elfman et appropriées à chacun des personnages principaux de l’histoire. Ces musiques sont entraînantes et conviennent bien au film, mais il faut aimer leur style. La véritable musique originale commence sur le 'Main Title', véritable tour de force synthétique-orchestral-choral où les percussions régulières représentent l’ambiance de machinerie de la chocolaterie. Le thème principal est donné et varié tout au long de la piste. Elfman arrive à créer comme souvent des sonorités insolites propres au film tout en gardant une ressemblance commune avec ses autres partitions. Vers la fin, le morceau se calme et joue un thème plus sage aux violons, associé à Charlie pour montrer son côté innocent et réservé.

'Wonka’s First Shop' se montre plus sautillant et épanouit alors que l’on découvre l’étonnant magasin de chocolaterie de Willy Wonka. On notera l’utilisation d’un célesta qui reviendra pour chaque scène du passé dans le film. Le final se termine de manière grandiose alors que l’on découvre enfin l’immense chocolaterie. Pour la caractériser, le compositeur utilise un orgue imposant sonnant presque de manière religieuse pour accentuer l’aspect surnaturel de l’usine, ainsi qu’une utilisation importante des « cloches ». 'The Indian Palace' propose des sonorités plus orientales alors que Willy Wonka construit un palais entièrement bâti en chocolat pour un prince indien. On apprécie le côté inattendu du morceau, bien que la deuxième partie soit plus basique. Reprise du thème de Charlie soutenu par des chœurs au début de 'Weels in Motion', puis reprise énergique du thème principal avant l’enthousiasme final qui conclut la piste dans un pur moment de délire.

Si les touches d’originalités pointent le bout de leur nez à divers endroits de l’album, on est forcé de constater que d’autres passages sont plus conventionnels comme 'Charlie and the Chocolate Bar'. Les instruments propres à la chocolaterie (cloches et orgue) réapparaissent dans 'The Golden Ticket / Factory'. Nous sommes à l’entrée de la fabrique de chocolat et l’enthousiasme se fait ressentir plus que jamais vers la fin.

C’est finalement sur 'Chocolate Explorers' que l’on découvre l’intérieur féérique de l’usine. Le début est accrocheur, mais la suite est un peu moins intéressante et n’offre pas grand-chose de nouveau. Les chœurs tentent de nous faire comprendre que c’est un lieu fantastique, mais rien de véritablement neuf ne caractérise cet endroit qui aurait pourtant mérité meilleur. Le fait aussi que la musique soit sous-mixée dans le film n’aide pas non plus la musique à trouver sa place, qui reste néanmoins très agréable à l’écoute (je précise). En revanche, on appréciera 'Loompa Land' avec ses voix indigènes et ses percussions rythmées apportant un souffle plus original.

Dans 'The Boats Arrives', des chœurs masculins fredonnent tel un bourdonnement d’insecte sur des percussions ethniques pour la séquence où le bateau navigue sur le chocolat. La piste atteint une force solennelle surprenante lorsque les cuivres arrivent à la charge. Dans le même genre, on retiendra 'The River Cruise', puis 'The River Cruise – Part 2' un peu plus tard dans l’album (absente du film) où cette fois les chœurs sont mixtes et l’orchestre un peu plus présent.

On pourra retenir le sympathique 'First Candy' rejouant avec d’avantage de puissance le thème de 'Wonka’s First Shop' ainsi que l’extravagant 'Up and Out' utilisant chœurs et sons aux synthés rappelant Mars Attacks!. La fin décevante de Burton va entraîner Elfman à composer de musiques calmes et banales. Le mélancolique 'Charlie Declines' puis le radieux 'Finale' collent au film et sont très plaisantes à l’écoute, bien qu’elles soient finalement assez peu inventives. Le générique de fin est accompagné par une version karaoké des cinq premières pistes présentant peu d’intérêt sur cet album.

Cela faisait quelques temps que l’on n’avait pas entendu un Danny Elfman en si bonne forme ; le compositeur avait fait précédemment des B.O. sympas mais vraiment trop simplistes et sans réelle ambition (Big Fish, Hulk, Spiderman…). Fantaisie, mélancolie, folie, sur ce score tous les ingrédients sont rassemblés pour permettre à nouveau à Danny Elfman de s’affirmer. On pourra toujours reprocher un manque d’originalité sur certaines pistes (notamment les plus calmes) mais cela reste en somme une réussite.
Charlie and the Chocolate Factory - 06/10 - Critique de Citizen Cancre, ajouté le
A l'image de Tim Burton, Danny Elfman se laisse aller et ne fait que recycler les bonnes vieilles recettes. Si cela marche relativement bien et que c'est d'un niveau plus élevé que ce qu'il pu composer les années précédentes (Hulk, Big Fish, Spider-Man ), les véritables fans restent sur leur faim.
Outre un 'Main Title' toujours réussi, la suite est un peu trop sage et peut en déconcerter quelques-uns, surtout ce qui concerne l'utilisation de sonorités trop 'synthétiques' pour les chansons ou encore les variations du thème principal.
L'ensemble se laisse écouter mais, tout comme son collaborateur fétiche, les fans de la première heure devront plutôt se rabattre sur Sleepy Hollow.
World Soundtrack Awards: Soundtrack Composer of the Year (Nominé)

Bandes Originales de la collection: Kids

Lemony Snicket's a Series of Unfortunate Events (2004)
Ice Age: Dawn of the Dinosaurs (2009)
Return to Never Land (2002)
Home Alone 2: Lost in New York (2012)
Wallace & Gromit: The Curse of the Were-Rabbit (2005)
SpongeBob SquarePants Movie, The (2004)
Nanny McPhee (2005)
Lilo & Stitch (2002)
Cats & Dogs (2001)
Flubber (1997)


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