Man on Fire

Harry Gregson-Williams transpose en musique le style visuel de Tony Scott: pistes d'ambiance, sonorités latino, entrecoupées de courts extraits de chansons remixées à l'extrême ou de jeux de percussions effrénés, véritables poussées d'adrénaline. Si cela peut paraître étrange et s'avérer déstabilisant, on est forcé de reconnaître que le travail du compositeur colle parfaitement aux images du film. Farniente mexicain, menaces d'enlèvement, émotions passant de la tendresse la plus douce à la colère la plus rageuse, enquête et confrontations tumultueuses avec la mafia, pics de violence, tout se trouve dans la B.O. En ce sens, celle-ci est une vraie réussite et on ne peut que tirer notre chapeau à Harry Gregson-Williams. A ne pas manquer, la longue piste 'The End', jolie conclusion où Lisa Gerrard pose sa voix mélancolique.