Batman & Robin


Film | Date: 2000 | Type: CD
 

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# Track   Duration
1.Main Titles2:19
2.Museum Mayhem5:37
3.Blast Off/Surfs Up5:54
4.Frozen Stiff2:32
5.Bane is Born4:34
6.Memories of Childhood0:48
7.Poison Ivy/Mr. Freeze\'s Plans4:58
8.Barbara Arrives3:57
9.Observatory Unveiling1:56
10.Ivy & Bruce3:11
11.Costume Ball4:47
12.Cool Party Crasher4:19
13.A Chilling Chase2:34
14.Matters of Trust2:20
15.Freeze on Ice/Renovations7:10
16.Main Titles Alternate3:35
 60:31
# Track   Duration
1.Bike Race4:33
2.Secrets Revealed1:43
3.Prison Break/Freeze's Lair/Beauty and the Beast14:21
4.Ivy & Freeze Join Forces0:55
5.Albert's Illness0:33
6.Partners Part/Seeing the Light5:17
7.Barbara's New Identity/Will You Trust Me?/Observatory7:11
8.Invading Ivy's Garden4:41
9.Icing Gotham3:04
10.Storming the Observatory/Final Battle/A Helping Hand13:11
11.Partners Three2:03
12.End Credits4:53
13.Main Title Reprise2:18
 64:43
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Batman & Robin - 08/10 - Critique de Citizen Cancre, ajouté le (Français)
Tristement connu comme étant l'épisode de trop qui a enterré Batman pendant presque dix ans, Batman & Robin fait aujourd'hui partie de ces films qui se font souvent massacrer gratuitement par les critiques amateurs. Cependant, et cela fait déjà plusieurs années, de plus en plus d'internautes, dont l'auteur de ces lignes, 'luttent' pour redorer le blason de ce long-métrage qui avait fait l'objet d'un article sur le web dont le titre résumait à lui tout seul la complexité du débat : 'Batman & Robin : navet ultime ou chef-d'oeuvre incompris ?'.

La réponse à une question aussi provocante peut sembler évidente, elle ne l'est pas tant que ça. Un navet est un film devant lequel on s'ennuie fermement. Ce n'est pas le cas de Batman & Robin dont la débilité constante empêche toute lassitude. Quant au chef-d'oeuvre, il s'agit d'un film irréprochable. Ce qu'est loin d'être Batman & Robin. Alors quid ?

Le mieux est encore de se faire sa propre opinion. Facile à dire, me direz-vous. En tout cas, s'il y a un point sur lequel les fans de musique de film tombent d'accord, c'est pour dire que le travail accompli par Elliot Goldenthal constitue un atout majeur de cette grosse production mal-aimée. Tellement mal-aimée qu'aucune B.O. n'a été éditée. De la même manière que la musique de Christopher Young pour Spider-Man 3, Batman & Robin est l'Arlésienne de Elliot Goldenthal.

Alors que l'éditeur La-La Land Records est en train de sortir des éditions complètes insoupçonnées (intitulées expanded archival collection) de Batman, Batman Returns, Batman Forever, Batman : Mask of the Phantasm et même la série animée de 1992 Batman : the animated series (en pas moins de trois volumes s'il vous plaît !), Batman & Robin reste sur le banc de touche.

D'un point de vue purement musical toutefois, cette dernière B.O. n'a pas à rougir face aux précédentes et il est intéressant de souligner la constante qualité des B.O. Batman qui ont fleuri dans les années 90.

Que cela soit Danny Elfman (dont le travail est le plus connu), Elliot Goldenthal ou la regrettée Shirley Walker, chacun a livré sa propre vision du thème de Batman en retenant des impératifs similaires (martial, sombre, victorieux, grandiose) mais en les dosant différemment tout en gardant la même ligne directrice : Batman est un personnage légendaire, sa musique se doit de l'être aussi.

Si le travail de Danny Elfman et Shirley Walker met l'accent sur le côté sombre et grandiose (les deux thèmes sont très liés dans leur construction, une controverse est même née sur la question), celui de Elliot Goldenthal s'est quelque peu écarté du chemin pour réfléchir à quelque chose de différent en terme de dramaturgie. Sa musique pour Batman Forever et, par extension, Batman & Robin est de ce fait moins grave, plus légère et plus folle.

Bien sûr, on retrouve le style typique auquel le compositeur nous a habitué depuis Alien 3, Demolition Man ou encore Interview with the Vampire avec des sonorités dissonantes et métalliques parfaitement dans le ton pour accompagner des images futuristes (Alien 3 et Demolition Man se passent d'ailleurs dans le futur). Le Gotham City haut en couleurs (au sens propre comme au figuré !) de Batman Forever et Batman & Robin constitue donc un univers supplémentaire pour lequel Goldenthal va littéralement se déchaîner.

Par rapport à Batman Forever, la B.O. de Batman & Robin présente peu de réelles nouveautés. Goldenthal est en terrain connu et reprend la très grande partie des (excellents) thèmes qu'il avait concoctés pour Forever avec toutefois quelques ajouts, dont les thèmes associés à Poison Ivy et Mr Freeze, les deux principaux méchants du film.

https://www.youtube.com/watch?v=UqHXyR8w2n8

Alors que le thème de Freeze se dédouble (nous y reviendrons), celui de Poison Ivy consiste en un motif jazzy du plus bel effet pour évoquer la séduction qu'elle exerce sur son entourage et notamment Batman et Robin (la tristement célèbre mais néanmoins délirante et incomprise séquence de la Bat-Card, le signe qui révèle envers et contre tout que le film ne se prend pas au sérieux).

Celui de Freeze est différent. Un premier motif est sombre, grave et menaçant pour accompagner ses méfaits, à grands renforts de chœurs grandioses. Le second est plus sombre et mélancolique, et concerne principalement la tragédie qui entoure le personnage : il a en effet cryogénisé sa femme Nora, atteinte d'un mal incurable, le temps de lui trouver un remède. Notons que chaque apparition de Nora constitue le point d'orgue poétique du film (ce qui n'est pas sans rappeler l'univers de Tim Burton pour Batman Returns), musicalement illustré par une mélodie pour laquelle, il faut l'avouer, Goldenthal n'est pas allé chercher bien loin car elle est directement hérité d'une autre de ses B.O. éditées quelques années plus tôt pour le film Demolition Man sorti en 1993 avec Sylvester Stallone et Wesley Snipes. Allez écouter 'Meeting Cocteau' et 'Flawless Pearl' : à quelques détails près, il s'agit de la copie conforme du thème associé à Nora (un joli thème toutefois).

Le deuxième motif est plus menaçant, renforcé par l'utilisation des chœurs pour chaque action machiavélique du personnage.

On peut aussi noter un petit motif associé au personnage balourd de Bane ainsi qu'un nouveau thème héroïque symbolisant l'émancipation de Robin en fin de film. Concernant ce dernier, on aurait presque pu y voir un prélude à un éventuel Nightwing's Theme, Nightwing étant le nom qu'adoptera Dick Grayson après avoir raccroché le costume de Robin et acquis son indépendance de justicier vis-à-vis de Batman. De là à imaginer que cette émancipation aurait été au cœur du cinquième épisode, Batman Triumphant, qui a été annulé suite aux désastreux résultats de Batman & Robin au box office, il n'y a qu'un pas ! Notons que cet épisode mort-né aurait dû mettre en scène, à en croire les rumeurs, le personnage de l’Épouvantail interprété par Jeff Goldblum, inoubliable Ian Malcolm de Jurassic Park. Ce dernier apparaîtra bien au cinéma mais sous les traits de Cillian Murphy dans le très bon reboot que proposera Christopher Nolan en 2005 : Batman Begins.

Le reste de la B.O. de Batman & Robin ne sort ainsi pas des sentiers battus. Elliot Goldenthal développe le très bon travail qu'il avait fait sur Forever. Déchaînée, folle, rythmée et métallique, la musique du tristement célèbre 'Batman 4' demeure un bon cru ainsi qu'une excellente manière de découvrir l'oeuvre d'un compositeur peu connu du grand public. Vous avez aimé Forever ? Vous aimerez Batman & Robin. Les autres, passez votre chemin. Mais pour cela faut-il encore qu'une B.O. digne de ce nom soit éditée !!!
Batman & Robin - 06/10 - Critique de Lammert de Wit, ajouté le (Néerlandais)
De beide Tim Burton Batman-films waren nog behoorlijk acceptabel, al werd de tweede al minder. Regisseur Joel Schumacher volgde Burton op met zijn versie in Batman Forever, die alle carnavalsregisters al stevig open trok. Opvolger Batman & Robin, ook weer geregisseerd door Schumacher, maakt het carnaval compleet. Batman en Robin als twee plastic onrechtbestrijders op het kermisterrein van Gotham. De vele extreme karakters in de film zijn al even onwaarschijnlijk als de overdadige en onzinnige decors. Met de Batman opvolgers van Christopher Nolan keerde pas de dramatiek, magie en stoerheid van Batman terug en daarmee ook het publiek.

Evenals bij de vorige Batman-film van Schumacher verzorgde Elliot Goldenthal de muzikale bijdrage.
Naarmate de films van Schumacher extremer en extravaganter werden, gebeurde dat in veel mindere mate met de muziek van Goldenthal. Of daarmee de muziek ook beter te behappen is, valt zeer te betwijfelen. Ook nu komt echter het thema dat Danny Elfman voor de Batman-films van Burton maakte, weer terug, zij het minder uitgebreid dan in de vorige Batman-film.
Een grote pré voor deze score ten opzichte van de vorige is dat er veel minder uit de carnavalspot gesnoept is. Die hoempa-tracks uit de vorige score deden de waardering daarvoor flink dalen. Toch is het niet zo dat de score voor Batman & Robin daarmee nu enorm veel beter is, maar er is zeker een verschil in positieve richting.
De score bevat veel aktietracks en ook veel spannende tracks met effectieve thrillermuziek met dissonanten en percussie. Daarbij ontbreekt vaak totaal enige vorm van melodie en soms lijkt de percussie te komen van dingen die niet op instrumenten lijken. Dit zijn voor mij de mindere tracks.
Veel beter te behappen zijn de aktietracks, die vaak vol orkestraal gebracht worden. Helaas staat Goldenthal niet bekend om zijn melodieuze muziek, maar veelmeer om sfeertekening en sfeerschepping. Ook hier zijn de aktietracks niet voorzien van aansprekende melodieën. Een soort jazzy theme uit het begin van de track Poison Ivy komt wel dicht bij een soort van melodie, al gaat deze track al snel weer over in een brij van soms Arabisch klinkende muziek, om direkt daarna over te gaan in een soort van song, even later weer gevolgd door duistere underscore op tuba's en lage strijkers met een angstige sfeer, die iets verderop aangevuld worden met hoge koorklanken. Zo zijn er meer tracks die zin samengesteld uit diverse klankkleuren en sferen. Dat maakt het allemaal niet gemakkelijker beluisterbaar. En die klanksoorten komen gedurende de score bij vlagen weer terug.
Dat geldt ook voor andere klanksoorten als latin, dat overheerst in de track Costume Ball (One More Diamond), en zo maakt hij wel meer uitstapjes naar exotische klanken of naar klassieke klanken met bv een solo viool. Maar dat maakt het nog zeker geen fraaie score.
Deze score steekt wel veel beter in elkaar dan de vorige Batman-score van Goldenthal. Het klinkt met regelmatige tussenpozen best goed en ook rustige momenten komen voor in deze score, waarmee de score behoorlijk gebalanceerd is voor wat betreft vol orkestral aktiemuziek en de rustiger passages.
Zoals gezegd is Goldenthal geen melodieus componist. Hij moet het hebben van de sfeer. Maar die sfeer spreekt vaak niet zo aan en hangt nogal eens aan tegen een wat jazzy lounge sfeer in de rustiger tracks of van een soort hard-rock in sommige steviger tracks.
Toch is de overheersende klankkleur die van de aktiegerichte en thrillerachtige muziek. Het af en toe terugkerende thema van Elfman maakt de score wel herkenbaar als een Batman score, wat de rest van de muziek niet echt doet. En de paar (delen van) songs die in de score voorkomen hebben last van het gebrek aan melodie dat de score als geheel ook parten speelt. Alleen de song van R. Kelly als tweede helft van de End Credits is zeer de moeite waard en is dan ook een hit geweest in de diverse muziekparades. Voor mij is deze song City of Justice het enige pareltje van de hele score. Maar deze song steekt wel heel erg af tegen de rauwe muziek van de song van het eerste deel van deze track.

Kortom, Elliot Goldenthal zet met Batman & Robin een veel betere score neer dan hij maakte voor Batman Forever. Maar je moet wel houden van weinig harmonieuze melodieën en van aktiemuziek met veel thrillerelementen. Als geheel is de score gevarieerd, met uitstapjes naar diverse meer of minder exotische stijlen, maar ook daar moet je wel een beetje van houden. Het is allemaal niet helemaal mijn smaak en na 3x beluisteren, mede om deze recensie te kunnen schrijven, vindt ik het wel genoeg.


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