Le Dernier diamant

La bande originale de Le dernier diamant est composée par Renaud Barbier. Film réalisé par Eric Barbier, sorti en salle le 30 avril 2014.

La bande originale de Le dernier diamant est composée par Renaud Barbier. Film réalisé par Eric Barbier, sorti en salle le 30 avril 2014.

Après Le Serpent, le réalisateur Eric Barbier revient avec un nouveau thriller dans lequel s’illustrent Yvan Attal et Bérénice Bejo. Il en a confié la musique à son frère Renaud Barbier avec lequel il a conçu l’univers musical très en amont du tournage.

L’interaction image-musique s’est ainsi modelée en profondeur et certains thèmes ou motifs ont pu se développer jusqu’à rythmer les images. La musique s’est agencée comme un chemin narratif : Simon Carrera et sa bande de casseurs nous amène du sombre et du jazz. Julia Neuville et son monde de diamantaires nous amène une musique harmonieuse, lyrique et amère. Progressivement l’histoire d’amour et la mise en scène du braquage se heurte et se mélange. Il nous entraîne jusqu’au désordre et aux limites de l’harmonieux.

Renaud Barbier – Composition, arrangement, direction d’Orchestre, Piano et programmation du Magic Sound
Orchestre de l’Alhambra-Colbert
Bijan Chemirani – Percussions et saz
Lilian Bencini – Contrebasse et basse électrique
Renaud-Gabriel Pion – Clarinette basse
Gilles Grivolla – Saxophones soprano et baryton
Musiciens du Philharmonique de Bruxelles
Otto Derolez – 1er violon
Karen Peeters – Harpe

Comme pour Le Serpent, la musique du film a été conçue très en amont du tournage. L’interaction musique-image permet ainsi de structurer le récit en profondeur et le montage est effectué directement sur les musiques originales.
Dès la lecture du Dernier Diamant, j’ai proposé à Éric de créer un motif propre à la mécanique du casse. L’idée était de faire évoluer ce motif obsessionnel jusqu’au point d’orgue musical du film, la scène du casse. Mon travail était de construire un chemin narratif qui permette de dramatiser l’histoire musicalement.
Pour rester dans le code des films de braquage, j’ai envisagé une formation jazz orchestrale. Sa diversité de timbres m’a permis de jouer sur l’interaction entre le motif et les différents thèmes.
La section de cuivres est principalement composée d’instruments graves : saxophone baryton, cors, trombones, tuba. Grâce à la richesse de ce registre sonore j’ai pu renforcer et approfondir les tensions en rapport avec les braqueurs et en particulier Simon Carrera (Yvan Attal).
Comme je voulais renforcer la violence de l’histoire, je souhaitais conférer au son un effet brut, saturé, avec un maximum de grain. Dans cette optique la plupart des instruments ont fait l’objet d’une prise de son particulière sur bandes analogiques.
L’orchestre à cordes et les instruments solistes – percussions iraniennes (Daf, Zarb), piano, harpe ou basse électrique – ont apporté des couleurs originales pour passer d’un univers à l’autre et raconter l’évolution des personnages, leurs émotions.
Une musique plus harmonieuse, romantique et amère illustre le personnage de Julia Neuville (Bérénice Bejo) et le monde des diamantaires dans lequel elle gravite.
À l’arrivée le film mélange différents univers musicaux, entre douceur et violence, rythmés par cet étrange motif du casse qui apparaît et se développe comme s’il contaminait les personnages et l’histoire… - Renaud Barbier -

Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie: Le vol du “Florentin”, un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l’experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d’un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu’elle n’aurait pas pu imaginer...

Plus d'infos sur: Ocean Films