Transformers: Revenge of the Fallen
The Album

Steve Jablonsky frappe très fort avec ce 'Transformers: Revenge of the Fallen', bande originale qui reste dans la veine du premier film mais dans une ambiance beaucoup plus tendue ('The Shard', suspense sous-tendu par une guitare électrique), voire plus sombre (l'angoissant 'The Fallen', qui oppose sonorités lourdes et choeurs mystérieux). Ainsi, mis à part la légèreté du début de 'Einstein's Wrong', tout n'est qu'action et émotion.

'Prime', thème principal de ce second film, est un petit bijou, grandiose et vibrant. 'Heed Our Warning' en impose aussi, avec son ton solennel, ses synthés et ses choeurs massifs. Morceau incontournable de cet album, 'NEST' marque la collaboration du groupe Linkin Park. Il s'agit d'une variation sur le thème qu'ils ont composé pour la chanson-titre 'New Divide'. Et le résultat est un morceau d'action high-tech soutenu par des guitares puissantes et des synthés acharnés. Très impressionnant.

Le magnifique 'Infinite White' nous prend aux tripes. Tout comme 'Matrix of Leadership', il se développe autour d'une voix envoûtante, à la manière de Lisa Gerrard dans 'Gladiator'. On ressent très fort l'influence de Hans Zimmer, qui a d'ailleurs apporté son aide à Jablonsky sur plusieurs pistes. 'Tomb of the Primes' et 'Precious Cargo' sont eux aussi à couper le souffle, toujours dans la veine épique et solennelle caractéristique de la saga.

C'est à partir du mouvementé 'Forest Battle' que les thèmes du premier 'Transformers' font leur grand retour, intégrés au coeur de nouvelles compositions qui les portent en triomphe: 'I Claim Your Sun' et le final 'I Rise You Fall' sont ce type de morceaux d'une majesté incroyable, qui ne peuvent pas laisser indifférent. Encore meilleure que celle du premier volet, la bande originale de ce 'Transformers: Revenge of the Fallen' est travaillée dans le détail. Du grand art.

MISE A JOUR:
En visionnant le film, on constate que l'album, très court et concentré sur certains thèmes uniquement, présente de nombreuses lacunes. Pourquoi avoir abandonné tant de compositions?